raisins blancs

Comment faire du vin blanc

Lorsque vous étudierez la façon dont le vin blanc est fabriqué, vous verrez que ce n’est pas tout à fait la même chose que le vin rouge. Nous allons vous expliquer comment le vin blanc est produit à partir de raisins jusqu’à votre verre.

Comment le vin blanc est-il fabriqué ?

Un jugement erroné sur la fabrication du vin blanc est que vous devez vraiment utiliser des raisins épluchés. Les faits confirment réellement que vous n’avez pas besoin de peaux de raisin dans la plupart des maturations de vin blanc, mais la stratégie n’est pas laborieuse pour le faire ! La découverte de la vinification du vin blanc nous donne un point de vue différent puisque les vins blancs sont faits de manière unique, contrairement aux vins rouges. Vous développerez également vos capacités de dégustation. Ainsi, 11 étapes de l’élaboration du vin blanc sont mise à votre disposition.

Étape 1 : Récolte des raisins

Vous pouvez utiliser des raisins rouges ou blancs pour faire du vin blanc. S’il est possible d’utiliser des raisins rouges, c’est parce que les peaux ne sont pas utilisées pour le vieillissement (les peaux de raisin sont responsables de la variété). Ceci étant dit, la plupart des vins blancs utilisent des raisins verts et jaunes. Par exemple, le Chardonnay et le Riesling sont tous deux des raisins de couleur jaune !

Voici deux autres variables importantes que les viticulteurs prennent en compte pour le fauchage :

  • Le moment de la récolte des raisins : 

La maturité est un facteur important qui influence la saveur du vin, il est donc essentiel de cueillir les raisins à la seconde précise de leur maturité.

  • Récolter les raisins à des températures fraîches : 

Cueillir les raisins dans la première partie du jour ou de la nuit garantit que les raisins donnent des vins blancs plus frais. Une autre vérité est que les raisins destinés aux vins blancs sont généralement cueillis avant la saison des vendanges par rapport aux vins rouges.

Étape 2 : Pressez les raisins

Les raisins cueillis sont rapidement acheminés vers la cave et passent dans un pressoir. Le pressoir écrase le jus des raisins qui est recueilli dans une cuve. Au cours de cette étape, les raisins reçoivent également du dioxyde de soufre pour arrêter les déchets bactériens avant que la maturation ne commence. Consultez cet article éclairant sur les sulfites et votre bien-être.

Étape 3 : laisser le jus se décanter

Le nouveau jus pressé est ombragé et sucré ! Il repose dans une cuve pendant une courte période pour se décanter et se refroidir. Le système de débourbage permet d’éliminer les solides en suspension qui ajouteraient régulièrement de l’âpreté au vin terminé.

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Étape 4 : Ajout de la levure pour commencer le vieillissement du vin

De petites levures mangeuses de sucre polissent les sucres du raisin et produisent de la liqueur. Les levures proviennent soit d’un paquet commercial (très semblable à ce que l’on peut trouver dans la fabrication du pain), soit arrivent précipitamment dans le jus. La maturation sans contrainte utilise des levures repérées normalement sur le raisin !

Voici quelques remarques sur les levures de vin :

  • Les levures commerciales permettent aux vinificateurs de produire des vins exceptionnellement fiables d’une année à l’autre.
  • Les levures normales sont plus difficiles à fabriquer, mais elles donnent souvent des vins au goût vraiment intriguant.

Étape 5 : La maturation alcoolique

L’élevage d’un vin blanc nécessite environ 14 jours. Pour protéger les fragiles odeurs botaniques, les vins blancs mûrissent à des températures plus fraîches que les vins rouges. De plus, le vin blanc est rarement positionné dans une cuve de vieillissement ouverte. L’objectif est de diminuer l’ouverture de l’oxygène qui peut consumer le grand nombre d’odeurs sensibles du vin blanc.

Une chose fascinante à noter à propos de la vinification en général est que le vinificateur contrôle le niveau d’agrément. Si un vinificateur a besoin d’un vin un peu sucré ou sec, il peut simplement empêcher la levure de consommer les sucres (généralement en le refroidissant fortement). On appelle l’excès de sucre le « reste de sucre ».

Étape 6 : La maturation malolactique (également appelée « second vieillissement »)

La maturation malolactique n’est pas une maturation de la liqueur mais une transformation corrosive effectuée par des petits microbes. Les microbes mangent le corrosif malique présent dans le vin et crachent le corrosif lactique. Le résultat est un vin au goût vraiment velouté, doux et riche. Si cela vous fait penser au Chardonnay, vous avez tout à fait raison ! La douceur que l’on retrouve dans la plupart des Chardonnay n’est pas un élément du raisin, mais de ce processus spécifique de vinification.

La fermentation malolactique est discrétionnaire et n’est vraiment pas utilisée sur de nombreux vins blancs. Tout compte fait, lorsque vous vous en souviendrez dans un vin blanc, vous aurez la possibilité de le reconnaître à peu près sans faute !

Étape 7 : Remuez la « lie »

Lorsque le vin est terminé, il repose dans des cuves ou des barriques pendant une courte période. Pendant ce temps, quelques vignerons utilisent un instrument qui ressemble à un club de golf pour mélanger le vin. Le mélange incite ce grand nombre de particules minimales de levure morte, appelées lies, à dériver dans le vin. Les lies ajoutent de la saveur au vin (leur goût ressemble à celui de la bière blonde ou du pain) et donnent également au vin une surface plus veloutée.

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Étape 8 : Faire le mélange

Une fois l’élevage du vin terminé, c’est le moment idéal pour faire le mélange ! Bien qu’il soit généralement prévu d’avoir des vins blancs mono-cépage, le vigneron peut en tout cas passer par un cycle de choix de barriques pour faire un mélange d’assortiment solitaire. Comme le vin est encore assez déséquilibré à ce stade, le vinificateur centre prudemment autour de la surface pour faire un dernier vin.

Étape 9 : Clarification du vin

Pour l’instant, le vin n’est pas encore clair. Ainsi, pour le faire comprendre, de nombreux vinificateurs ajoutent des spécialistes de l’explication ou du « collage » pour éliminer les protéines en suspension dans le vin (les protéines rendent le vin trouble). Les spécialistes du collage comprennent la caséine (filiale du lait) ou le blanc d’œuf, mais il y a un groupe croissant de vinificateurs de vins blancs qui utilisent la boue bentonite, car elle est végétarienne.

Enfin, le vin passe dans un canal de stérilisation. Cette étape diminue la probabilité de détérioration bactérienne.

Quelques vins blancs peu courants (dont le vin d’orange) ne subissent pas de collage ni de tamisage. Le vigneron peut donc attendre sans se plaindre que le vin blanc devienne clair avec le temps !

Étape 10 : Mise en bouteille et dénomination des vins

C’est maintenant le moment d’embouteiller notre vin. Il est essentiel de réaliser cette étape avec le moins d’ouverture possible à l’oxygène. Une modeste quantité de dioxyde de soufre est fréquemment ajoutée pour aider à sauver le vin.

Étape 11 : Le vin passe à la publicité

Pour la plupart des vins blancs, l’occasion de faire de la publicité est sensiblement moindre que pour les vins rouges. En effet, les vins blancs sont appréciés pour leurs arômes nouveaux, fruités et floraux, qui sont le fruit de la nouveauté et non de l’âge.

Quoi qu’il en soit, vous trouverez quelques vins blancs de qualité dont la maturation est plus poussée et qui n’ont pas du tout le même goût que les autres.

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